Allergies et Noël
Durant la période des fêtes de fin d’années nous sommes plus exposés à des éléments allergisants : sapin, bougies, encens mais aussi alcool et nourriture.
Découvrez dans nos articles les éléments qui peuvent amener à une allergie pendant les fêtes et leur causes.
Peut-on être allergique à son sapin, ses plantes ou bougies ?
Les fêtes de fin d’année approchent, les sapins et les décorations de Noël font leur entrée dans les maisons faisant la joie de tous…
De tous ? Pas forcément. Nez qui coule, yeux qui picotent ? Connaissez-vous l’allergie au sapin de Noël ?
Le sapin et autres plantes de Noël peuvent être allergisantes c’est-à-dire provoquer des allergies qui sont heureusement rares.
Allergie au sapin de Noël : Qu’est-ce que c’est ?
Cette notion d’allergie au sapin de Noël est récente. En fait le sapin contient des spores de moisissures présentes sur son écorce qui vont se disperser dans la pièce chauffée. En quantité importante, ces spores peuvent provoquer des signes cliniques (nez qui coule, toux, difficulté à respirer, conjonctivite) chez les personnes sensibilisées.
Comment se présente cette allergie ?
La résine du sapin contient elle aussi une molécule qu’on appelle colophane qui peut elle aussi provoquer une allergie, mais plutôt de contact. Dans les 48 h après avoir touché le sapin, des lésions cutanées peuvent apparaître sur les mains et le visage. Lorsque le sapin commence à sécher, les particules de colophane peuvent aussi devenir volatile et entrainer des symptômes d’allergie.
D’autres décorations peuvent être la cause d’allergies…
Des plantes de Noël comme les Poinsettia aussi appelées étoile de Noël peuvent être allergisantes.
Les bougies parfumées et les bâtons d’encens sont plutôt irritants que allergisants.
Ces cas sont rares mais si vous présentez des symptômes de rhume des foins après l’introduction d’un sapin dans votre intérieur, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.
La solution consiste à préférer un sapin synthétique tout en évitant de le recouvrir de neige artificielle source de pollution intérieure.
Allergique à l’apéro ?
Les fêtes de fin d’année sont en général l’occasion pour un grand nombre d’entre nous de se retrouver en famille, entre amis autour du sapin de Noël et de partager des moments agréables autour d’une table.
Ces moments festifs sont pour quelqu’un synonyme de désagréments. A cette époque, les allergies ne se mettent pas sur pause et s’invitent à la fête et ce dès l’apéritif.
L’alcool peut-il provoquer des allergies ?
Rappelons que l’alcool doit toujours être consommé avec modération.
Il s’agit plutôt d’une intolérance à l’alcool qui est plus fréquente dans la population originaire d’Asie chez qui un déficit génétique d’une enzyme qui métabolise l’alcool est plus important.
L’alcool passe rapidement dans le sang (notamment lorsque l’estomac est vide) entrainant une dilation des vaisseaux et provoque des rougeurs et des accès de chaleur au niveau du visage et du buste, ce qu’on appelle un flush.
Notre conseil : consommer de l’alcool avec modération bien sûr et ne pas boire l’estomac vide. En effet la nourriture ingérée avec l’alcool permet de faire éponge pour éviter un passage trop rapide de l’alcool dans le sang.
Et les boissons sans alcool style smoothies ?
Composés de fruits frais mixés, ils peuvent entrainer des allergies chez des personnes sensibilisés plus rapidement que la consommation du fruit « seul ». En effet, croquer un fruit, le macher permet de détruire une partie des allergènes, les molécules qui provoquent les allergies. Avec un smoothie, il y a un passage rapide et important des allergènes dans le sang pouvant provoquer des allergies graves
Et au niveau nourriture ?
Les allergies à l’arachide, et autres fruits à coque sont plus connues. Il faut se méfier aussi du lupin, des graines de courges, de sésame, de sarrasin potentiellement responsable d’allergie.
Allergie aux fruits de mer et apparentés
Les fêtes de fins d’années sont souvent l’occasion de gouter des mets différents notamment des fruits de mer qui peuvent parfois provoquer des allergies.
Comment reconnaître une allergie aux fruits de mer ? En cas d’allergie à un fruit de mer, est-on allergique à tous les fruits de mer ?
Les allergies aux fruits de mer sont assez fréquentes, on estime à 4% de la population mondiale le nombre de personnes concernées par cette allergie.
On différencie les allergies aux crustacées (langoustine, langouste, homard, écrevisse, gambas, crevette crabe…) des mollusques (palourde, coque, moule, huître, bulot…).
Comment reconnaître une allergie aux fruits de mer ?
Les allergies aux fruits de mer peuvent être légères mais aussi graves. L’intensité des symptômes peut aussi varier dans le temps.
Les symptômes débutent en général dans les 30 minutes à 2 heures après la consommation de l’aliment responsable.
On peut observer :
- Des signes cutanés avec l’apparition de rougeurs, de démangeaisons, et un gonflement des lèvres et des paupières,
- Des signes digestifs avec des nausées, vomissements, douleurs abdominales
- Des signes respiratoires avec des difficultés à respirer
Ces allergies peuvent être graves et provoquer un œdème de Quincke et un choc anaphylactique.
En cas d’allergie à un fruit de mer, est-on allergique à tous les fruits de mer / poissons ?
En cas de réactions liées à n’importe quel fruit de mer, il faut impérativement consulter un allergologue ou son médecin pour un avis spécialisé et éventuellement un bilan.
Les allergies aux fruits de mer sont souvent associées aux allergies au poisson mais pas de façon systématique. Cependant, le risque de contact entre poisson et fruits de mer est grand et impose une grande prudence en cas de consommation de poisson. L’éviction du poisson est recommandée dans ces cas.
On peut être allergique à un type d’aliment (la langoustine par exemple qui est un crustacée) et pouvoir consommer un autre fruit de mer (les huîtres par exemple) sans problème.
Enfin, il existe ce qu’on appelle des réactions croisées, c’est-à-dire être allergique à deux aliments différents qui à priori n’ont rien à voir ensemble mais qui cependant partagent la même structure qui provoque l’allergie. Par exemple, il y a fréquemment des réactions croisées entre homard, crevette et crabe.
N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin.
Et si on cuit les fruits de mer ? Attention, la cuisson des fruits de mer peut renforcer le pouvoir allergisant des fruits de mer.
Attention : Lisez bien les étiquettes des produits en recherchant la présence possible de « traces » de fruits de mer
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