On peut diagnostiquer facilement les infections à Chlamydia trachomatis.

Comment faire le diagnostic ?

On peut rechercher directement la présence de la bactérie par une technique que tout le monde connaît désormais : la PCR. Pour cela, il faut recueillir un échantillon contenant potentiellement la bactérie.

Chez la femme, le meilleur prélèvement à faire est un frottis au niveau vaginal ou selon les pratiques sexuelles, au niveau anal ou pharyngé. Le prélèvement peut être fait par un professionnel de santé ou par un auto-prélèvement.

Chez l’homme, un recueil des urines, du premier jet sur les 1ères urines du matin est l’idéal.

Les infections à Chlamydia sont fréquemment associées à d’autres infections sexuellement transmissibles, le gonocoque et le Mycoplasma genitallium. Il est recommandé de rechercher ces trois germes en même temps.

Quel traitement ?

Le traitement de l'infection à Chlamydia nécessite la prise d'antibiotique. 
Une personne infectée reste contagieuse tant qu'elle n'a pas reçu son traitement.

Qu'en est-il de la sérologie ?

Une autre méthode existe, la sérologie. Mais on ne recherche pas dans ce cas la même chose. Cette technique consiste à rechercher dans une prise de sang la présence d’anticorps fabriqués par l’organisme s’il s’est défendu contre une infection  à Chlamydia. Dans ces cas, on ne peut pas savoir si l’infection est encore présente ou non. Ce sont juste les traces d’un contact. 

Ce test n’est utile que si le médecin suspecte une infection qui s’est propagée au niveau des organes qu’on ne peut pas atteindre avec un frottis.